Le long voyage d’une ordure de New Delhi (1ère partie)

Salman, l’ado qui ramasse les ordures

Salman vend les ordures recyclables

Abdullah participe au dépeçage des objets en métal

Les bennes à ordures avant le départ à la décharge
Salman, l'ado qui ramasse les ordures
Salman a 15 ans. Depuis 5 ans, il travaille comme kabar wallah (ramasseur d'ordures). Son territoire s'étend autour du Krishna Market de Lajpat Nagar, un quartier classe moyenne du Sud de New Delhi. C'est l'association de résidents qui l'emploie pour ramasser les ordures chaque matin. Dans son rickshaw, il sépare les déchets de valeur des déchets "inutiles". Il vendra les premiers au collecteur d'ordures, le scrap dealer. Salman gagne environ 100 roupies (1,55 euros) par jour.
Salman vend les ordures recyclables
La balance à déchet du scrap dealer de Lajpat Nagar. C'est ici que tous les petits collecteurs comme Salman viennent vendre leurs déchets de valeur. Lemaalik (tenancier) les vend ensuite à des entreprises de recyclage avec une marge d'une ou deux roupies par kilo. Une roupie la bouteille de whisky, six roupies (9 centimes) le kilo de papier, huit celui de plastique.
Abdullah participe au dépeçage des objets en métal
Abdullah, 15 ans, aide le maalik dans le dépeçage des objets métalliques (ici un rickshaw). De loin le meilleur domaine : récupéré à 11 roupies (17 centimes d'euros), le kilo d'acier est vendu 14 roupies (21 centimes d'euros) aux spécialistes.
Les bennes à ordures avant le départ à la décharge
C'est dans ces containers que les ordures sans valeur sont temporairement stockées. Une benne verte pour le biodégradable, une bleue pour le reste. Une séparation que tout le monde semble avoir oubliée, particulièrement la municipalité (MCD, Municipal Corporation of Delhi). Ses camions convoient sans distinction toutes les bennes vers de monstrueuses décharges à la périphérie de la capitale indienne.
Salman a 15 ans. Depuis 5 ans, il travaille comme kabar wallah (ramasseur d'ordures). Son territoire s'étend autour du Krishna Market de Lajpat Nagar, un quartier classe moyenne du Sud de New Delhi. C'est l'association de résidents qui l'emploie pour ramasser les ordures chaque matin. Dans son rickshaw, il sépare les déchets de valeur des déchets "inutiles". Il vendra les premiers au collecteur d'ordures, le scrap dealer. Salman gagne environ 100 roupies (1,55 euros) par jour.
Salman vend les ordures recyclables
La balance à déchet du scrap dealer de Lajpat Nagar. C'est ici que tous les petits collecteurs comme Salman viennent vendre leurs déchets de valeur. Lemaalik (tenancier) les vend ensuite à des entreprises de recyclage avec une marge d'une ou deux roupies par kilo. Une roupie la bouteille de whisky, six roupies (9 centimes) le kilo de papier, huit celui de plastique.
Abdullah participe au dépeçage des objets en métal
Abdullah, 15 ans, aide le maalik dans le dépeçage des objets métalliques (ici un rickshaw). De loin le meilleur domaine : récupéré à 11 roupies (17 centimes d'euros), le kilo d'acier est vendu 14 roupies (21 centimes d'euros) aux spécialistes.
Les bennes à ordures avant le départ à la décharge
C'est dans ces containers que les ordures sans valeur sont temporairement stockées. Une benne verte pour le biodégradable, une bleue pour le reste. Une séparation que tout le monde semble avoir oubliée, particulièrement la municipalité (MCD, Municipal Corporation of Delhi). Ses camions convoient sans distinction toutes les bennes vers de monstrueuses décharges à la périphérie de la capitale indienne.
Hélène Agelou et Neeli Hawa, Aujourd'hui l'Inde, le 1er mars 2009.